Comme
hier, et pour les mêmes raisons météorologiques, je me mets en route à 7h45.
Le
GR 4 s’engage dans un sentier caillouteux qui descend à Collongues. Il se
poursuit sur une route départementale puis, à hauteur d’une bergerie, bifurque
dans la rocaille en une raide grimpée. L’espace forestier résonne du chant des
grives musiciennes.
Amirat
est encore un village perché que j’atteins en même temps qu’un troupeau de
moutons. Sortant du village, je m’engage vers un collet et franchis le ravin du
Passé. Je grimpe jusqu’à la crête de
Chadastier (1154 m ).
Là je descends le versant nord jusqu’à l’Hubac d’Amirat et, par une sente à
travers prés, je rejoins un sentier qui mène au vallon du Castelet.
Ici
se termine le parc naturel régional des Préalpes d’Azur. C’est également la
limite des départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence.
Peu
après le pont, le GR emprunte un chemin dans les prés, traverse
Castellet-St-Cassien puis remonte une longue combe sous forêt. Des traces de la
grêle d’hier soir subsistent encore par endroits. Le sentier de randonnée
débouche sur un col, à côté d’un pylône, où sont entreposés sous un cerisier un
vieux tracteur, une table et des chaises. Je choisis de m’arrêter là pour
manger, utilisant les chaises et la table, le dos au soleil. J’en profite pour
picorer quelques cerises.
Par
la suite, le sentier s’engage à flanc de vallon et rejoint une crête. Puis
c’est une longue descente en lacets vers la vallée du Var. J’atteins un espace
nu de grandes plaques de roches calcaires lissées que je dois traverser. Je
débouche alors à 14h, après le passage de quelques ravins, sur Entrevaux.
C’est
une pittoresque petite ville située sur la rive gauche du Var. Elle fut ville frontière entre la Provence
française et les états du roi de Sardaigne. Plus tard, elle fut fortifiée par
Vauban qui a remanié la citadelle.
Je
retrouve Viviane au débouché du sentier. Entre-temps, elle a lié connaissance
avec une dame qui habite la maison voisine.
Le
balisage du GR s’arrête à la
gare. Il ne reprend qu’au Plan d’Entrevaux, à 2km au
nord-ouest, car il est déconseillé d’emprunter la N202, très fréquentée. Il
existe une possibilité de prendre le train, mais comme j’ai retrouvé Viviane,
nous empruntons avec le Ducato cette route, effectivement fréquentée, jusqu’au
Plan d’Entrevaux.
Puisque nous cherchons un lieu pour nous arrêter, nous continuons
la route jusqu’à rejoindre le camping du Brec, en face sur l’autre rive du Var.
Comme il se doit, la pluie s’invite. [Pour prendre connaissance de mon
courrier, je tente un essai de liaison internet par wifi. Après plusieurs tentatives
auprès des tenanciers du camping, l’opération s’avérera infructueuse !]
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