Vu
les prévisions météo pour l’après-midi, nous nous levons à 7h, ce matin. Il
fait 7° dans le fourgon. Un peu de chauffage au gaz pour réchauffer
l’atmosphère…
Je
quitte la route de Gréolières-les-Neiges à 7h40. Le ciel est pur, la brume
s’élève par dessus la rosée des prés.
Bientôt
l’itinéraire s’élève vers un collet à 1459 m puis entame une longue descente raide et
étroite. Le panorama est splendide.
Mais
après l’orage de la veille, le parcours est dangereux ; il faut assurer
chaque pas sur les rochers et les racines glissantes. Les bâtons de marche me
sont alors bien utiles.
Une
fleur remarquable à grosse cloche rouge, à la répartition restreinte, la
fritillaire de Caussols, pousse entre les dalles de calcaire karstique des
pentes.
Le
sentier devient meilleur et suit une combe pour atteindre les maisons
abandonnées de Végay. Je passe auprès de la cascade de Végay, je longe la
rivière l’Esteron puis je franchis son affluent la Gironde près du confluent (454 m ), après un dénivelé en
descente de 1000 m .
De l’autre côté de l’Esteron, on aperçoit le village perché d’Aiglun.
Le
GR remonte sur l’autre rive de la Gironde par un sentier qui rejoint la D10 à
proximité du hameau des Tardons. Des gens commencent à s’installer sur les
bas-côtés. Ce n’est pas pour voir passer les randonneurs, d’ailleurs très
rares, mais pour une course automobile qui se prépare. Les organisateurs
sillonnent la route pour demander par haut-parleur de dégager le terrain !
Heureusement, je n’y reste pas longtemps, car un sentier prend le relais pour
rejoindre le hameau de la
Clue. La montée s’effectue dans le vacarme assourdissant
produit par les participants à la course. Plus haut, le parcours traverse un
éboulis, franchit un éperon rocheux et, à travers bois et broussailles,
atteint la crête de Charamel (1155 m ).
J’emprunte
sur l’autre versant un sentier en lacets qui descend vers les ruines
d’Abdoun. Les sonnailles d’un troupeau
de moutons en pâture se précisent. Comme je n’ai pas envie de tester
l’hospitalité des chiens patous, j’effectue un large détour pour contourner le
troupeau et rejoindre bien plus à l’ouest le tracé du GR.
Après
une pause casse-croûte sur le bord du chemin, je retrouve l’Esteron que je
franchis sur une passerelle suspendue.
Le
ciel se couvre de gros nuages noirs, le risque d’orage se précise. Je hâte le
pas pour rejoindre sur une butte le village perché des Mujouls. A15h, je retrouve Viviane sur un parking à la sortie du
village, après 7h20 de marche. C’est alors que la pluie se met à tomber…
Nous roulons jusqu’à une aire de service pour camping-cars, à
Annot (Alpes-de-Haute-Provence), afin de vidanger les eaux usées et faire le
plein du réservoir d’eau, tout cela sous la pluie.
Nous
sommes de retour à Les Mujouls pour 18h. Nous passons la nuit sur le parking
aux abords du village.
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