A
8h30, je quitte l’emplacement où nous avons dormi. Après 1,5 km de petite route, je
m’engage dans un sentier pierreux qui grimpe en pente raide. Montée aussi désagréable qu’hier matin.
Atteignant
le plateau, je me dirige au travers de cultures. Une houle frémissante sur un
champ de seigle me fait penser aux « Papillons verts » de l’artiste Camboulive
(une œuvre exposée dans la salle municipale de St-Apollinaire-de-Rias, en
Ardèche, où nous habitons).
Par
la suite, un chemin de terre coupe-feu va suivre la crête de St-Pierre à
travers des cultures puis en secteur boisé. Je contourne une oliveraie puis
j’entre en sous-bois. Dans la descente
vers Saint-Martin-de-Brômes, je me
trompe de chemin et atteins trop tôt l’entrée du village le long d’une
départementale au bord du Colostre. Belles friches colorées par les
coquelicots, en un harmonieux tableau.
A
midi, je retrouve Viviane garée à l’entrée d’un camping dont les propriétaires
lui ont permis de s’installer.
Je
repars dans l’après-midi, par un chemin empierré qui s’élève rapidement dans
les pins vers le plateau. Toujours ces maudites pistes caillouteuses en plein
soleil.
Là-haut,
je traverse d’anciens champs de lavande et je retrouve la forêt. Un très gros pin
majestueux précède la descente vers Gréoux-les-Bains.
Une jeune randonneuse qui se protège de la chaleur sous un arbre m’interpelle et se renseigne pour
savoir si elle est bien sur le GR 4 ; elle m’informe que ma femme m’attend
un peu plus bas à l’entrée de la ville ! En effet, sous une pinède, non
loin du Verdon, je retrouve Viviane.
Nous retournons alors au camping de St-Martin-de-Brômes, où nous
avons mangé à midi.
Où un champ de coquelicots vous convoque Renoir...
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