A
9h, à la sortie du village, je m’engage sur le chemin des Claux. Ce sont
maintenant les vignes des Côtes du Vivarais que l’on côtoie. Après une
traversée forestière, le sentier débouche sur des zones pavillonnaires. Je
rattrape un groupe de randonneurs que je vais m’efforcer de ne pas doubler, restant
à distance respectueuse… Tout le monde atteint Salavas.
En face, traversant l’Ardèche, on
atteint Vallon-Pont-d’Arc, camp de base de tous les canoës-cayakistes de France et de Navarre qui descendent
les gorges de l’Ardèche ! L’endroit à éviter absolument, surtout en ce week-end
de l’Ascension…
Je
sors du village par une petite route, passe le pont sur le ruisseau de
Lantousse ; je monte vers un ancien four à tuiles et je bifurque sur un
chemin malaisé encombré de grosses pierres. Le sentier s’élève en un raidillon,
véritable torrent de pierres ! J’atteins un beau point de vue. A
l’horizon, le rocher de Sampzon, point de repère de tout le secteur.
Une
famille s’engage sur le sentier scabreux d’où je proviens, encombrée de ses
ados renfrognés et résignés, avec chacun une bouteille de Coca-Cola en
plastique à la main…
Je
m’arrête un peu plus loin pour casser la croûte au bord du chemin.
Le
sentier va traverser des garrigues sans aucune habitation ni point d’eau. Il se
dirige vers le versant nord du Moure-Frey, monte sur la Planèze , suit un vallon
jusqu’à des ruines, rejoint une voie antique à ornières, passe à côté de la
chapelle ND des Songes et débouche sur les ruines du Chastelas. C’est le village du Vieux Vallon, délaissé par les habitants dans la première moitié du
XXe siècle parce que l’eau potable n’y montait pas.
Curieuses
ruines pleines de charme, qui dévalent la colline.
Après
une croix de pierre, le GR s’insinue entre deux maisons, se poursuit par un
sentier mangé par les herbes et débouche sur un chemin d’exploitation qui me
mène à une barrière basculante où se situe un espace de parking.
Je
pensais y retrouver Viviane, mais personne… J’essaie mon téléphone
portable : pas de réseau ! Il me faut donc continuer. Je franchis à gué
le ruisseau de Vébron, gravis une colline et débouche sur une large route.
Ayant réussi à joindre Viviane, je la retrouve sur cette route en direction de Comps. Nous atteignons l’entrée du
hameau à 16h45.
Un camping à la ferme est indiqué, que nous ne trouvons pas.
Après nous être égarés auprès d’un centre de vacances envahissant, nous
dénichons un camping à Berrias.
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