Je
reprends ma randonnée à 9h. Le GR serpente entre les vieilles pierres des ruelles
médiévales du village, corridors pour les martinets noirs qui se livrent à des
courses endiablées par-dessus les têtes au niveau des toits. Pittoresque chemin
de ronde qui domine l’Ardèche. Vue magnifique sur la rivière.
Le
sentier grimpe sur le plateau dominant l’Ardèche, puis il s’éloigne en
direction nord-ouest sur la ligne de faîte de ce grand plateau calcaire boisé.
Il traverse à une altitude moyenne de 350-400 m un immense taillis de chênes, sans un
point d’eau, sur de larges pistes DFCI de lutte contre les incendies parsemées
de citernes. Des massifs d’églantiers et de rhododendrons émaillent les
bas-côtés. Une maison forestière abandonnée sera la seule construction
rencontrée.
L’itinéraire
quitte le Gard et passe dans le département de l’Ardèche. Je m’arrête à un
carrefour forestier pour casser la croûte avec un repas tiré du sac. Devant
moi, bourdons et abeilles butinent sur les massifs de callunes. Les hellébores fétides sont en pleine floraison.
Le
sentier s’abaisse ensuite vers le mas de Serret. C’est devenu un camping où
nous pourrions dormir, vu qu’une route le rejoint. J’essaie d’appeler Viviane,
mais il n’y a pas de réseau. Je décide alors de continuer. Un beau mur de
pierres sèches mène au hameau des Crottes-Hautes que le chemin traverse sous un
passage voûté.
A
16h, j’arrive à Labastide-de-Virac,
perché sur un mont où trône un château féodal.
Nous trouvons un camping non loin de là, à Vagnas.
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