Sous
un ciel couvert, le GR 4 s’éloigne de la ville-basse, longe l’Ander et gagne le
moulin de Massalès.
Les
constructions sont de pierres noires basaltiques. Le sentier de grande
randonnée aborde maintenant la Planèze, au pied des monts du Cantal. C’est un vaste et haut plateau basaltique
depuis le pied du volcan cantalien jusqu’au bord de la coulée. Autrefois terre
à céréales et à lentilles, la Planèze est aujourd’hui très largement orientée
vers l’élevage (viande et production de fromages).
Un
chemin herbeux domine la rivière. Une troupe de cavaliers me double. A leur
vue, des chevaux en pâture s’excitent, courent à leur rencontre, les
accompagnent jusqu’aux limites de l’enclos.
A
l’entrée de Roueyre, une cacophonie criarde et aiguë m’interpelle : des
pintades !
Un
large chemin mène ensuite à Andelat.
Sur
route, je gagne Le Sailhant, village dominé par son château aux six tours. Cet
édifice est construit sur un éperon basaltique de forme triangulaire de 30 mètres de haut. D’une tour seigneuriale du XIIIe
siècle, le Sailhant devint un château fort pendant la Guerre de Cent Ans puis
fut profondément remanié au XIXe siècle.
Les
deux ruisseaux qui contournent le promontoire basaltique se réunissent à ses
pieds pour former la cascade de Babory.
Franchissant
la voie ferrée, le sentier monte à travers bois. Arrivé à la lisière d’un pré,
il se poursuit par une large piste au milieu des pâtures jusqu’à Mons.
On
se retrouve dans le village et l’on revient manger dans le Ducato un peu plus
haut sur le sentier, près du château d’eau.
Je
quitte le village, franchissant une départementale fréquentée en utilisant un
boviduc (passage pour les troupeaux).
Le
soleil réapparaît de temps en temps. Je traverse Liozargues et m’engage dans
les prairies de la planèze, cheminant à une altitude aux alentours de 1000 m . C’est large, c’est tout
droit et c’est tout plat ! A l’horizon, se découpe le dôme du Plomb du
Cantal.
En
cours de trajet, je pénètre dans le parc naturel régional des Volcans d’Auvergne. Bientôt la piste se transforme en un chemin herbeux. Au hameau de Nouvialou,
existe encore un four banal, conservé et restauré.
Par la route, j’arrive à Valuéjols où j’aperçois le fourgon, à
l’entrée du village.
Nous gagnons le camping de Murat (gratuit, suite à
l’organisation de la fête locale du Cornet).
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