Le
parcours s’engage par routes et chemins sur les contreforts des monts d’Ambazac,
petit massif du nord-ouest du Massif central.
Après
le hameau de Montsergue, le GR s’abaisse vers la vallée du Thaurion et franchit
la rivière par le pont de Châtelus. Ce
pont a une particularité : il a été construit sur l’ancien pont toujours
existant mais qui ne se voit plus, car sous l’eau. C’était devenu nécessaire avec le
remplissage du barrage de l’Étroit qui a élevé le niveau de l’eau. Quelques bateaux sont amarrés sur le lac ainsi
formé.
Vers
midi, je contourne la butte du village par un joli sentier qui chemine à fleur
d’eau. Mais bientôt, plus de balisage ! J’atteins un pierrier, je reviens
en arrière pour me rassurer avec une marque blanche et rouge qui me semble
indiquer la continuité. Mais j’ai loupé la grimpée vers le village. Dans le
pierrier sans marquage, la progression devient de plus en plus difficile. Pire,
je me retrouve sous une barre rocheuse qu’il va me falloir escalader. Je tente
l’ascension dans une végétation dense de buis et de ronces, essayant de
m’accrocher aux arbustes et aux rochers, glissant sur un sol instable. A ce
moment, Viviane, inquiète, m’appelle sur le portable. Je ne suis pas capable de
lui dire comment je vais m’en sortir. Je m’écorche le visage, les mains et les
bras, désespérant de parvenir à grimper. Je parviens enfin à franchir le
passage et rejoins une sente sur la ligne de rupture de pente. Je débouche sur
le mur d’enceinte de l’église du Cap, retrouve le balisage et entre dans le
village de Châtelus-le-Marcheix. Il
est 14h lorsque Viviane, garée sur une place, m’aperçoit dans un piteux état.
C’est sûr, je ne repartirai pas cet après-midi !
Vers 17h, nous retournons passer la soirée et la nuit au gite
des Filloux.
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