Provenant
de Marennes, je me dirige le long d’une piste cyclable vers l’estuaire de la
Seudre. Le parcours semble interminable. Sur le viaduc, je me sens un peu mal à
l’aise : une circulation infernale, une petite piste cyclable, un trottoir
étroit et le fleuve directement en contrebas.
C’est
la marée basse. L’ostréiculture s’est étendue
à l’ensemble de l’estuaire. Les anciens marais salants ont été
reconvertis en parcs à huîtres.
Passé
le viaduc, le GR atteint la presqu’île d’Arvert, bifurque sur la plage et
traverse des lotissements aux abords de Ronce-les-Bains. Il va maintenant
s’engager dans l’immense forêt domaniale
de la Coubre. C’est une forêt littorale sableuse de chênes et de pins
plantée à partir du XIXe siècle pour stabiliser les dunes.
Sur le parcours, j’entends aboyer des chiens, sans interruption. Ce n’est qu’au rendez-vous avec Viviane, au lieu-dit les Roseaux, que je me rends compte qu’une escouade de chasseurs sévit dans le coin.
Sur le parcours, j’entends aboyer des chiens, sans interruption. Ce n’est qu’au rendez-vous avec Viviane, au lieu-dit les Roseaux, que je me rends compte qu’une escouade de chasseurs sévit dans le coin.
Le parcours de l’après-midi sera entièrement forestier. La forêt est splendide ; mais bientôt un problème apparaît : des chasseurs encerclent toute une zone de forêt. Je me fais vertement interpeller : « Vous êtes imprudent – Vous ne savez pas lire les panneaux ? – Vous ne savez pas que le lundi est un jour de chasse ? etc. » J’ai beau répondre que je suis sur un chemin de grande randonnée, que je marche depuis deux semaines, que je ne suis pas de la région, que je ne randonne pas avec une radio, que je n’ai vu aucun panneau signalant la chasse… Dialogue de sourds.
Malgré la beauté du sentier, je n’ai plus le cœur de l’admirer. Je me dépêche de quitter cette zone. Lorsque j’atteins le tour du Gardour, vers 16h, les chasseurs commencent à quitter les lieux.
Mais pourquoi diantre toutes ces pistes DFCI (défense de la forêt contre les incendies) interdites aux voitures sont-elles envahies de véhicules de chasseurs ?
Par le chemin de Vermont, je rejoins la route D268 où est stationnée Viviane.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire