J’avais
prévu d’effectuer l’ascension du puy de Dôme un lundi matin pour échapper aux
foules du dimanche. Eh bien, c’est raté ! Le parking est plein de touristes
et de randonneurs.
Je
commence à gravir le volcan en empruntant le chemin des Muletiers, ancienne
voie romaine qui s’élève en lacets. Je ne suis pas seul, noyé au milieu d’un
groupe que je vais m’efforcer de distancer. Tous les virages sont numérotés. De
temps en temps, des bancs permettent de souffler devant des panneaux d’information
et de lecture de paysage sur le gigantesque collier de la chaîne des Puys.
Mais, à chaque arrêt, le groupe me rattrape…
Je
poursuis l’ascension jusqu’à la plate-forme du puy de Dôme. Il y a foule
là-haut. On y trouve un centre d’information, un relais hertzien et une station
météorologique. La construction du
premier observatoire date de 1872.
Du
haut de ses 1465 m ,
le puy de Dôme est l’un des plus
célèbres volcans de France. Endormi depuis près de 11 000 ans, il domine
la chaîne des Puys. Son sommet est accessible par un train à crémaillère. Le
panorama est remarquable : au sud le massif du Sancy, à l’est les Limagnes
et les monts du Forez, à l’ouest les plateaux du Limousin. Un peu plus haut,
les ruines du grand temple dédié au dieu Mercure, édifié aux Ier et IIe
siècles de notre ère, font actuellement l’objet d’une rénovation.
J’entreprends
de redescendre par le versant nord, coupant la route privée et la voie du train
à crémaillère, dévalant le sentier des Chèvres aménagé par des escaliers de
bois. Une sente prend le relais, contourne le cratère du Nid de la Poule,
aboutit dans une combe de pouzzolane et parvient à la lande du Traversin (1124 m ) où coule une
fontaine. Suivant les replis du terrain, le sentier continue de descendre, s’insinue
entre le Grand Suchet et le puy de Côme et gagne un grand rond-point où se
situe le parc Vulcania.
Je
retrouve Viviane et nous nous rendons sur le parking du site. Sur place, nous
mangeons dans le Ducato.
Nous
allons passer l’après-midi à visiter Vulcania,
parc européen du volcanisme et centre de culture scientifique. Cet énorme projet est sorti de terre sous
l’égide de Valéry Giscard d’Estaing, assez contesté à l’époque par le choix du
site. C’est une structure souterraine à plusieurs niveaux. On y trouve des
salles de projection, des pôles d’exposition, des salles de simulation, des
jeux interactifs et des ateliers pédagogiques, un centre de documentation
international, bref une synthèse des connaissances actuelles du travail des
vulcanologues. On trouve également des activités à l’extérieur du bâtiment (geyser,
petit train).
Nous
en sortons à 18h et allons stationner sur l’aire de nuit des camping-cars,
attenante au site. Evidemment, les bornes électriques ne fonctionnent pas. Il
faut se faire aider par un technicien présent sur le lieu.
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