mercredi 6 octobre 2021

Lundi 25 juin 2018 : Col de Ceyssat – Vulcania.


J’avais prévu d’effectuer l’ascension du puy de Dôme un lundi matin pour échapper aux foules du dimanche. Eh bien, c’est raté ! Le parking est plein de touristes et de randonneurs.

Je commence à gravir le volcan en empruntant le chemin des Muletiers, ancienne voie romaine qui s’élève en lacets. Je ne suis pas seul, noyé au milieu d’un groupe que je vais m’efforcer de distancer. Tous les virages sont numérotés. De temps en temps, des bancs permettent de souffler devant des panneaux d’information et de lecture de paysage sur le gigantesque collier de la chaîne des Puys. Mais, à chaque arrêt, le groupe me rattrape…


Je poursuis l’ascension jusqu’à la plate-forme du puy de Dôme. Il y a foule là-haut. On y trouve un centre d’information, un relais hertzien et une station météorologique. La construction du premier observatoire date de 1872.
Du haut de ses 1465 m, le puy de Dôme est l’un des plus célèbres volcans de France. Endormi depuis près de 11 000 ans, il domine la chaîne des Puys. Son sommet est accessible par un train à crémaillère. Le panorama est remarquable : au sud le massif du Sancy, à l’est les Limagnes et les monts du Forez, à l’ouest les plateaux du Limousin. Un peu plus haut, les ruines du grand temple dédié au dieu Mercure, édifié aux Ier et IIe siècles de notre ère, font actuellement l’objet d’une rénovation.
J’entreprends de redescendre par le versant nord, coupant la route privée et la voie du train à crémaillère, dévalant le sentier des Chèvres aménagé par des escaliers de bois. Une sente prend le relais, contourne le cratère du Nid de la Poule, aboutit dans une combe de pouzzolane et parvient à la lande du Traversin (1124 m) où coule une fontaine. Suivant les replis du terrain, le sentier continue de descendre, s’insinue entre le Grand Suchet et le puy de Côme et gagne un grand rond-point où se situe le parc Vulcania.
Je retrouve Viviane et nous nous rendons sur le parking du site. Sur place, nous mangeons dans le Ducato.

Nous allons passer l’après-midi à visiter Vulcania, parc européen du volcanisme et centre de culture scientifique. Cet énorme projet est sorti de terre sous l’égide de Valéry Giscard d’Estaing, assez contesté à l’époque par le choix du site. C’est une structure souterraine à plusieurs niveaux. On y trouve des salles de projection, des pôles d’exposition, des salles de simulation, des jeux interactifs et des ateliers pédagogiques, un centre de documentation international, bref une synthèse des connaissances actuelles du travail des vulcanologues. On trouve également des activités à l’extérieur du bâtiment (geyser, petit train).
Nous en sortons à 18h et allons stationner sur l’aire de nuit des camping-cars, attenante au site. Evidemment, les bornes électriques ne fonctionnent pas. Il faut se faire aider par un technicien présent sur le lieu.

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