A
Le Bez, le GR 4 rencontre le GR 7 (sentier Vosges-Pyrénées) où j’étais passé en
sens inverse avec Oscar le 17 septembre 1999. Il est 8h30. Les deux GR
s’élèvent en commun dans les landes de genêts où perle la rosée. Les criquets sautent
devant les chaussures et les grillons commencent à chanter.
Des
massifs de genêts sont couverts de cocons blanchâtres. Après le passage de
quelques portillons de protection des troupeaux qu’il faut soulever, un
raidillon me mène au col du Pendu (1435 m ). De là le paysage dévoile une vue sur un champ
d’éoliennes. Les deux GR vont cheminer sur les pelouses par un sentier
parallèle à la route départementale. Chose assez rare depuis mon départ mercredi,
deux randonneurs arrivent face à moi.
A
hauteur de la ferme de Pra-Bargès, les deux itinéraires se séparent. Le GR
4 monte vers le champ d’éoliennes dans
une draille rocailleuse bientôt bordée de murettes de pierre.
Les drailles sont les grands chemins de
transhumance affectés aux troupeaux de moutons, souvent bordés de murettes de
pierre sèche, dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
Le
sentier traverse et longe le champ d’éoliennes suivant la crête de
Cham-Longe ; il passe à côté du site éolien, exploité par la société
québécoise Boratex, (1455 m )
puis il entre en forêt. Il se dirige vers le serre de Saigne-Longue, où il
quitte le parc naturel régional des Monts d’Ardèche, avant d’entreprendre la
descente. Un ruisseau bienvenu me permet de tremper ma casquette saharienne
dans l’eau afin de me rafraîchir le crâne.
Grandes gentianes
A 13h,
je retrouve Viviane à l’entrée de Le
Plagnal.
Nous retournons dans l’après-midi au camping municipal de
St-Etienne-de-Lugdarès, où nous essuierons un violent orage de grêle.
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