mercredi 6 octobre 2021

Lundi 2 mai et mardi 3 mai 2016 : Séguret – Les Farjons.

Lundi 2 mai 2016 : Séguret - Cairanne.

Séguret est situé sur un balcon dominant la vallée de l’Ouvèze. Je longe l’église du XIIe siècle, sors du village par la porte nord des remparts du XVe siècle. Ce matin, le mistral est moins glacial mais tout aussi fort et déstabilisant.
Le sentier blanc et rouge se poursuit à flanc de colline, longeant la vallée jusqu’au ravin de St-Jean. Il passe à gué un petit ruisseau, longe le bois de Darbaux. Il côtoie les premières vignes des Côtes du Rhône aux crus réputés. C’est la fin de la montagne et le début des collines des côtes du Rhône qui encadrent la vallée rhodanienne.
Le GR bifurque ensuite dans la vallée et, par des routes plus ou moins (ou même très) fréquentées, franchit l’Ouvèze pour atteindre Roaix.
Il est midi. Il me reste encore quelques kilomètres d’une petite route de colline en montées et descentes, parcourue par des VTT, pour atteindre Rasteau, vieux village situé sur un mamelon.
Je retrouve Viviane sur la place du village. Nous mangeons sur place.
L’après-midi, je monte jusqu’à la cote 325 puis, par des chemins de temps à autre goudronnés, je descends pour rejoindre une route départementale. On y trouve à la sortie d’un chemin viticole une borne de remplissage de pulvérisateur agricole, censée protéger la vigne mais qui empoisonne le sol. Et les pesticides, on les retrouve dans le vin (sauf s’il provient de l’agriculture biologique) ! 
Le GR entre à Cairanne.

Retour au camping de Violès.

Mardi 3 mai 2016 : Cairanne - Les Farjons.

Le mistral souffle toujours, mais la température est plus douce. Je troque le pantalon contre le short.
Je traverse le vieux village puis, par une sente difficile à déceler dans les hautes herbes, je rejoins une route qui franchit la rivière l’Aigues.
Le GR 4 va maintenant longer la rivière puis s’éloigner vers l’ouest sur un chemin entre des vignes. Il va s’engager par des chemins de terre dans le vignoble réputé du domaine de la Présidente. Long parcours entre les vignes, souvent par vent contraire, déstabilisant et fatigant.
J’atteins les faubourgs de Sainte-Cécile-les-Vignes. La vigne est cultivée depuis plus de 800 ans dans la commune. Après bien des vicissitudes (phylloxéra notamment), le vignoble fut reconstitué. C’est le seul village vauclusien à célébrer le cep. Ses vins comptent parmi les plus réputés du département.
Le sentier n’entre pas dans le village, s’engage dans des chemins d’exploitation de vignes. Le balisage laissant à désirer, je demande mon chemin à un ouvrier agricole. Je rejoins un parcours en sous-bois et gagne par une petite route Lagarde-Paréol.
Traversant le village, je retrouve Viviane en périphérie, après un coup de téléphone pour préciser l’endroit où je me trouve. Nous mangeons dans le fourgon au bord de la route.

L’après-midi, un chemin monte doucement, bordé par des massifs de cistes cotonneux, puis un sentier en sous-bois mène à une zone de vignes, certaines exploitées, d’autres en friche.


Massifs de cistes cotonneux

De là, un sentier pierreux pas très facile descend pour rejoindre la route départementale au carrefour des Farjons. C’est là, devant le cimetière, que je retrouve Viviane.

Le GdR nous indique un camping à Suze-la-Rousse, dans la Drôme, petit espace campagnard très agréable.

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