mercredi 6 octobre 2021

Vendredi 7 juin 2019 : Courcelles – Chaleix.


A nouveau un temps maussade. Petite pluie fine au départ de la départementale.
A hauteur du puy Landre, un chevreuil s’enfuit en bonds gracieux dans la prairie. Après une boucle, je débouche à nouveau sur la départementale, cette fois à l’ouest de Courcelles. Par une petite route mal entretenue, je descends jusqu’au château du Plat, une grande propriété à présent centre de vacances. Par la suite, je traverse le beau hameau de la Vallade.
Le sentier pénètre à nouveau sous le couvert forestier. La pluie se fait de plus en plus soutenue, surtout ressentie à découvert lorsque j’approche de Banize.
A l’entrée du village, à hauteur du cimetière, le GR 4 se sépare du GR 46 qui se dirige au sud vers le plateau de Millevaches. Le GR 4, lui, pénètre dans le village jusqu’à la place centrale. L’église, classée au titre des monuments historiques, possède un beau clocher à « tavaillons ». Sur la place, également, on y rencontre une chapelle mortuaire et un canon. C’est en face de ces monuments que je retrouve Viviane.
La pluie s’accentue. Nous mangeons dans le camping-car. En me réveillant d’une petite sieste, j’ai la surprise d’apercevoir un rayon de soleil. Ce qui me donne envie de repartir et de continuer le GR 4 vers l’ouest. Le parcours va se poursuivre en une alternance d’ondées et de soleil.
Le sentier descend rejoindre le Thaurion, une rivière issue du plateau de Millevaches, qu’il va longer en un joli parcours sur sa rive gauche à fleur d’eau. Une passerelle moussue franchit la rivière pour passer sur la rive droite.


Le balisage blanc et rouge mène au lieu-dit Monteillard qui surplombe de jolis plans d’eau. Plus loin, il traverse à nouveau le Thaurion et s’achemine par routes et sentiers jusqu’au sud du hameau de Chaleix.

Nous allons passer la soirée au camping municipal de St-Hilaire-le-Château. Les grilles sont ouvertes mais le terrain n’est pas fonctionnel : il n’y a ni sanitaires, ni eau. Par contre, on bénéficie du branchement électrique. Nous allons donc rester, si personne ne vient s’interposer.

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