Au
matin, la borne pour payer le stationnement accepte bien le paiement mais ne
permet pas d’ouvrir la barrière pour quitter l’aire. Appel téléphonique au
technicien que l’on réveille…
A
la corne du bois du rond-point de Vulcania, le GR 4 et le GR 441 s’engagent
dans la campagne. Je franchis un échalier, monte dans la hêtraie jusqu’au
sommet du puy des Gouttes (1134 m ). Il me faut
parcourir la lèvre du volcan puis descendre dans le cratère.
Je débouche au pied du puy Chopine. Ces deux structures sont imbriquées, le puy Chopine se trouvant à l'intérieur du puy des Gouttes. L'ensemble culmine à1181 mètres d'altitude
au puy Chopine. Le puy des
Gouttes, formé il y a 30 000 ans, est
un cône de scories. Ce cône a aussi produit une
petite coulée de basalte à olivine. Le puy Chopine est constitué
d'une aiguille de trachyte gris mais aussi, surtout sur son flanc sud, de
grands fragments de socle cristallin remontés 200 mètres plus
haut que leur point d'origine.
Je débouche au pied du puy Chopine. Ces deux structures sont imbriquées, le puy Chopine se trouvant à l'intérieur du puy des Gouttes. L'ensemble culmine à
Ici
le GR 441 continue son parcours au sein de la chaîne des Puys. Le GR 4, lui,
quitte les monts Dômes pour maintenant parcourir les Combrailles, plateau
granitique déchiré par l’activité volcanique.
Les Combrailles forment une vaste zone
de collines et de gorges qui s’incline doucement vers le nord et l'est.
Structuré par les vallées du Cher, de la Tardes, de la Voueize
et de la Sioule, le pays est parsemé de nombreux étangs. Il se compose de
landes, de bocages, de forêts et de prairies. Il s’étend sur trois
départements : Puy-de-Dôme, Creuse et Allier.
Changement
d’ambiance. Le GR 4 emprunte un chemin empierré à travers la campagne. On ne
rencontre plus personne sur le sentier. Mais dans les bosquets chante le rossignol,
sur le chemin virevolte la bergeronnette grise et sur les clôtures s’égosille
le rouge-queue à front blanc.
J’atteins
le passage à niveau du Vauriat. La gare est fermée au trafic ferroviaire. Par
la suite, le parcours traverse des hameaux, coupe des routes, passe sous
l’autoroute A89 et atteint le hameau de Villelongue où je retrouve Viviane à
midi.
Je
reprends la randonnée dans l’après-midi et bientôt je quitte le parc naturel
régional des Volcans d’Auvergne. Après le hameau de Barbecot, l’itinéraire
emprunte un large chemin rocailleux qui descend en lacets vers la vallée de la
Sioule. Un gros chantier est en cours, probablement l’aménagement d’une
nouvelle route. J’arrive en fond de vallon, suivant un ruisseau. Et, bien sûr,
maintenant il faut remonter jusqu’au hameau des Barrats, exactement à la même
altitude qu’auparavant ! Sur la place, on remarque un ancien travail à
bœufs. Et ça recommence ! Nouvelle descente à travers une hêtraie, franchissement
du ruisseau de Chabanne sur une passerelle et grimpée sur l’autre versant en
lisière d’une pinède jusqu’au hameau de Trimoulet.
Nous nous rendons au camping municipal de Pontgiraud.
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