Mardi 21 septembre 2021 : D268 – Saint-Palais-sur-Mer.

De retour sur la route départementale, Viviane s’amuse de me voir grimper dans le sable. La marche est malaisée, les chaussures s’enfoncent. Dans cette forêt littorale plantée pour fixer les dunes, les montées et les descentes se succèdent en allées rectilignes.
Tout d’un coup, j’aperçois un cerf qui franchit la piste en un bond. C’est vrai que nous sommes en période de brame, et les mâles deviennent imprudents.
Je débouche sur Les Mathès auprès d’un rond-point ; je poursuis le long d’une piste cyclable forestière. C’est là que nous nous retrouvons à midi.

Le GR 4 se poursuit en forêt au travers de tranchées, d’allées coupe-feu, pistes DFCI ou petits sentiers sinueux. Végétation de pins, chênes verts, ajoncs et fougères…

Arrivé à un parking, le sentier de grande randonnée franchit un cordon dunaire. Et c’est ainsi qu’il atteint l’océan Atlantique, but du GR 4.

Je débouche sur la plage de la Grande Côte, à l’embouchure de la Gironde. Comme des vaisseaux fantômes échoués sur le sable, des blockhaus du Mur de l’Atlantique sont fouettés par les roulis et submergés par la marée intermittente. Ces monstres de béton, désolidarisés de leur protection naturelle poussée par les vents d’ouest, ont commencé à glisser sur la plage dans les années 1950, se rapprochant toujours plus près de la ligne d’eau. 

La plage de la Grande Côte est la plus grande plage de sable de Saint-Palais-sur-Mer et s’étend sur 4 kilomètres de long. J’arpente la plage de sable fin sur plus d’un kilomètre, parmi les promeneurs et les surfeurs. Les chiens sont interdits sur la plage. C’est pour ça qu’on en voit beaucoup !

Atteignant le parking, je rencontre Viviane qui ne me voyait pas arriver sur cette longue grève plate ! Nous allons boire une bière pour l’un - ou manger une glace pour l’autre - en terrasse d’un des nombreux restos de la côte. Ensuite, nous nous rendons dans un des camping qui s’amoncèlent à proximité.