Depuis
le château d’eau, le parcours s’effectue sur un long chemin empierré puis sur
route pendant plusieurs kilomètres. Il sinue ensuite entre arbustes, haies,
bosquets et cultures. Glands et noisettes jonchent le sol. Des hirondelles se
rassemblent sur les fils électriques, prêtes pour la migration automnale.
Je
franchis le Tard et grimpe sur un plateau. Panorama sur la vallée de la Vienne.
Sur le Tard et la Vienne, de nombreux
moulins se sont installés à l’époque médiévale : moulins à farine, moulins à tan, tanneries, papèteries et plus tard, au XIXe siècle, fabriques
de porcelaine.
Surplombant
la vallée de la Vienne, j’entre à 13h20 dans Saint-Léonard-de-Noblat par le chemin de ceinture, ancien
emplacement des remparts. Traversant la vieille ville médiévale, je retrouve
Viviane sur la grande place.
Vers l’an 1140, l’auteur du Guide du
pèlerin de Saint-Jacques, le moine Aimery Picaud, insiste sur l’importance de
la visite que les pèlerins doivent entreprendre au sanctuaire de l’ermite saint
Léonard, filleul de Clovis, un des saints les plus populaires du Limousin.
Dans
l’après-midi, nous recherchons le camping, situé en contrebas du village,
et nous installons au bord de la Vienne. Nous y passons une soirée agréable,
bercés par le bruit de l’eau qui franchit le seuil coupant la rivière.
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