mercredi 6 octobre 2021

Mardi 8 novembre 2016 : Croix de Comte – la Borie.

A notre départ au matin, on a beau klaxonner, on ne trouve personne pour encaisser la nuitée. Il faut dire que l’eau chaude avait déjà été coupée, donc douche froide pour Viviane… On ne va pas insister.

A 10h, à mon retour à la croix de Comte, j’emprunte une petite route qui descend jusqu’au hameau de la Blacherette. Je passe devant trois croix de bois qui dominent une profonde vallée cévenole.


La descente est parfois difficile sur un pierrier. Vers Thines, je remarque un boutis de sangliers qui ont labouré la terre à la recherche de glands et de châtaignes. Des arbouses jonchent le sol.
Maintenant, une petite grimpée pour rejoindre le village perché de Thines



Son église est de grès rouge, qu’il a fallu amener à dos de mulet, contrairement à la couleur sombre du schiste des maisons.
Je débouche dans le village. Un âne broute tranquillement dans la rue ; un gîte-restaurant héberge un couple de retraités qui boivent le café, attablés sur  le versant ensoleillé. Je m’arrête un moment devant le monument à la Résistance. C’est une fresque sculptée par l'artiste ardéchois Marcel Bacconnier en hommage aux trois habitants du hameau de Tastevin et aux six jeunes résistants qui luttèrent et tombèrent sous les balles nazies le 4 août 1943.
Le sentier grimpe en lacets. Le couple de retraités qui était attablé tout à l’heure me rattrape, marchant d’un bon pas. Dominant une vallée sauvage, le GR 4 atteint le col routier de l’Echelette (845 m), battu par les vents. Il est 13h et nous mangeons dans le fourgon ; puis une petite sieste s’impose…

Lorsque je me remets en route, il fait toujours aussi beau, mais le vent est violent et froid. Je revêts ma veste coupe-vent, par-dessus la polaire. Le GR continue de grimper et atteint une voie romaine  qui ouvre l’horizon sur la chaîne du Tanargue. C’est le serre de la Dame. Dans cet océan de pierres et de genêts se lèvent  de temps en temps des pierres plantées.


Un troupeau de vaches aubracs annonce la proximité d’une ferme isolée, Bel-Air. Curieux effet, au milieu de nulle part !
Plus loin, j’atteins une route qui mène au gite de la Bombine (à peu près à 1000 m d’altitude). Là, deux chiens m’assaillent, mais ce n’est que pour jouer. L’un d’eux me dépose un caillou sous les pieds et attend que je le lui lance. L’autre s’en mêle de temps en temps, mais moins convaincu. Tout en continuant, on joue ensemble sur au moins un kilomètre ; mais comme j’ai envie d’avancer, je lui fais signe de rentrer. Il comprend, et après quelques secondes d’incertitude, tourne le dos et repart retrouver son copain.
Moi, c’est à 16h30 que je retrouve Viviane à l’entrée du hameau de la Borie.

Non loin de là, nous trouvons un camping encore ouvert à Sablières, qui va fermer dans quelques jours.

Mercredi 9 novembre 2016 :

Au matin, une fine couche de neige recouvre le camping.
Vu les conditions atmosphériques, nous préférons rentrer à la maison, car le Ducato n’a pas de pneus d’hiver. Or la suite du parcours se déroule entre 1100 et 1200 mètres d’altitude.




Fin de la 4période interrompue




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